ACROSS THE WORLD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Astrée Chamberlain

Astrée Chamberlain
ADMINISTRATRICE
BLOW A KISS, TAKE IT BACK.

› messages : 48
› pseudo : retrosmoking
› avatar : candice accola
› crédits : matchbox


A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE Empty
MessageSujet: A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE   A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE EmptyDim 5 Fév - 9:25


© TUMBLR.

astrée chamberlain.
❝ regarde moi, j'ai une tête à t'aimer ? ❞.

CANDICE ACCOLA - GROUPE - MONÉGASQUE

Je m'appelle Astrée, Astrée Bertille Augustine Chamberlain, mais contentez vous de m'appeler Astrée. J'ai vu le jour un premier mai, à Monaco. Vous m'enviez ? Je peux le comprendre, cet endroit est sans doute le plus exceptionnel du monde. J'y ai vécu jusqu'à mes quinze ans avant de m'envoler pour la Californie et plus précisément San Francisco. Mon père est le fondateur d'une chaine d'hôtel de luxe réputé à travers le monde entier, et moi, je ne suis qu'une simple héritière. Je ne fais rien, ne travaille pas, me contente de vivre de l'affaire familiale et je dois dire que ça ne me déplait pas. Je peux donc dire que j'appartiens à une classe sociale relativement aisée et que même si ça peut paraitre immoral, j'en profite. Je suis actuellement célibataire, ou du moins c'est assez compliqué puisque je feins d'être en couple avec mon meilleur ami pour rendre mon ex petit ami jaloux. Ce n'est pas très clair ? Je m'en doute bien.
✈ inscrivez ici vos manies, vos tics, vos habitudes, ou les points importants de votre histoire. ne faites pas de long paragraphe pour chaque point, deux lignes peuvent très bien suffire.
✈ inscrivez ici vos manies, vos tics, vos habitudes, ou les points importants de votre histoire. ne faites pas de long paragraphe pour chaque point, deux lignes peuvent très bien suffire.
✈ inscrivez ici vos manies, vos tics, vos habitudes, ou les points importants de votre histoire. ne faites pas de long paragraphe pour chaque point, deux lignes peuvent très bien suffire.
✈ inscrivez ici vos manies, vos tics, vos habitudes, ou les points importants de votre histoire. ne faites pas de long paragraphe pour chaque point, deux lignes peuvent très bien suffire.
✈ inscrivez ici vos manies, vos tics, vos habitudes, ou les points importants de votre histoire. ne faites pas de long paragraphe pour chaque point, deux lignes peuvent très bien suffire.

Spoiler:


Dernière édition par Astrée Chamberlain le Dim 5 Fév - 10:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Astrée Chamberlain

Astrée Chamberlain
ADMINISTRATRICE
BLOW A KISS, TAKE IT BACK.

› messages : 48
› pseudo : retrosmoking
› avatar : candice accola
› crédits : matchbox


A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE Empty
MessageSujet: Re: A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE   A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE EmptyDim 5 Fév - 10:20


J’ai le manteaux de la nuit pour me dérober à leurs yeux, mais si tu ne m’aime pas laisse les me trouver ici. Mieux vaut perdre la vie par leur haine que d’attendre la mort sans être aimé de toi. Tu es un con. Vous êtes tous des cons. Aveuglé par une société idéaliste. Tu veux tout posséder, tu veux êtres envié, tu ne cherches pas d'amis, de toute façon, tu finira seul. Tu es seul. Toujours, depuis le début et jusqu'à la fin. Tu nés seul, tu vis seul et un jour tu meurs seul. Tu marches, tu cours, tu vis, en vain. Tu sembles oublier que ta vie n'est pas éternelle. Tu sembles oublier qu'une seule erreur peut t'être fatale. Chaque jour plus de cent milles vies s'éteignent. Tu sais qu'un jour tu seras une de ces cent milles personnes. Tu le sais, tu le sais très bien et pourtant tu t'obstines, tu t'obstines à vivre. Tu vis comme si rien d'autre n'avait d'importance, tu vis comme si tu étais immortel. Tu ne sembles pas songer au fait qu'un jour tout cela aura une fin. Qu'on t'oubliera comme on a oublié tous les autres. La mort ne semble pas te faire peur. La seule chose qui t'importe c'est de vivre. Vivre, pendant qu'il en est encore temps. Vivre, entouré de personnes qui t'exaspères, t'insupportes. Vivre mais dans quel but ? A quoi bon collectionner ces biens futiles et inutiles. Voitures, Maisons, Ordinateurs. Et quand tu auras rejoins le ciel, à quoi te serviront tous ces objets. Un bonheur éphémère. Un plaisir superficiel. Tu dépenses des fortunes pour être comme tout le monde. Robotisé par la consommation, tu n'es plus qu'un pantin. Tu n'es plus libre. Libre de rien. La liberté après tout, c'est un concept. Tout est concept, la société, la vie, la mort. C'est ridicule, je te l'accorde. Mais pourtant tu te fais berner. Naïf ! Ignorant, idiot, innocent, abruti, aveugle, con, con, con. Qui je suis pour parler de toi ainsi ? Tu te demandes n'est ce pas, tu voudrais savoir. Comment j'ose ? Pourquoi ? Je suis ta conscience. Je suis celle que tu cherches en vain d'imiter. Celle qui, bien que tu cours au plus vite que tes jambes te le permettent, se trouvera toujours devant toi. Celle qui aura toujours ce dont tu désires dans tes rêves les plus fous. C'est une ironie, une putain d'ironie. Qu'est ce qui fait qu'on né suiveur ou précurseur. Qu'est ce qui fait qu'on né riche ou pauvre. Qu'est ce qui fait que tu es toi et que je suis moi. La vie est injuste, la vie est courte aussi, mais surtout injuste. Mais au final, tout est injuste

Mon unique amour a jailli de mon unique haine, je l’ai connu trop tard et vu trop tôt sans le connaître vraiment, prodigieux amour auquel je viens de naître qui m’impose d’aimer un ennemi détesté. « Tu as vu la nouvelle ? Astrée machin chose ? » demanda Betty sidérée. La blonde assise à côté d'elle, une russe sûrement, ou polonaise peut être, lui lança un regard dédaigneux. Puis elle lâcha l'air hautain « Bien sûr, je la follow sur twitter. Et je t'en prie, ne fait pas semblant de ne pas connaitre son nom, c'est Chamberlain comme les hôtels » La brunette fronça les sourcils. Elle détestait lorsque son amie la prenait de haut de cette façon là. « Tu les connais mieux que moi ces hôtels après tout, c'est là bas que tu te fais sauter par des putains de photographes pour décrocher des contrats n'est ce pas ? » Fière de sa pique, Betty se leva vérifiant consciencieusement qu'elle n'avait pas froisser sa nouvelle jupe puis s'éloigna du haut de ses talons de douze centimètres. Cette Astrée qui alimentait tant les conversations c'était moi. J'avais aménagé à San Francisco depuis quelques jours à peine et déjà toutes la ville semblait me connaitre. Les ragots allaient de bon train. On me disait mannequin pour une marque de vodka en Russie, stripteaseuse à mes heures perdues, promise au fils d'un riche émirat. On disait aussi que j'avais joué dans une série exclusive en France et que je comptais lancer une marque de vêtements à Pékin. J'avais à peine mis les pieds dans la capitale que déjà tout le monde semblait me connaitre, que tout le monde semblait se faire une fausse idée de moi. J'avais quinze ans et dans le monde carnassier de l'adolescence, j'étais devenue une personne totalement différente. Je n'étais plus moi, j'étais celle que l'on me disait être. « Alors c'est toi la nouvelle ? Astrée c'est ça ? » Je levais lentement les yeux de mon cellulaire pour faire face à l'individu qui venait de prendre la parole. C'était un jeune homme, plutôt mignon. « Les nouvelles vont vite dans cette école » Il eut un rire gêné avant de passer sa main dans ses cheveux. « Je m'appelle River » Je lui adressai un léger sourire mais ne lui déclinai pas mon identité, de toute façon, il devait déjà la connaitre depuis bien longtemps. Pour lui j'avais certainement passé ma jeunesse dans la savane africaine, à m'occuper de girafe et de je ne sais quels autres animaux sauvages. « Ça ne te dérange pas toutes ces rumeurs qui se baladent sur toi ? » demanda t'il finalement. « Tu n'y crois pas ? » Il était bien le premier qui parlait de rumeurs et non de faits. Il sourit un instant avant de dire. « Il suffit de taper ton nom sur google pour voir que tu as eu une enfance bannal » « Si les gens veulent parler de moi en mal, ils parleront de moi en mal. A quoi bon démentir ? » « Tu es différente des autres filles Astrée Chamberlain. »

Pourquoi cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes... Il arrive que certaine personne attendent désespérément l'âme soeur, des jours, des mois, des années durant. Et parfois cette personne n'arrive jamais. Puis, c'est quand on arrête de chercher, qu'on réalise que finalement, c'est complétement idiot, que ça nous tombe dessus. Comme ça, d'un coup, quand on s'y attend le moins du monde, quand on pense qu'il n'arrivera plus, jamais ! Je suis persuadée qu'il existe sur cette planète pour chacun d'entre nous, quelqu'un qui nous rendra heureux. Quelqu'un qui nous rendra heureux jusqu'au bout, quoiqu'il arrive ! Il arrive cependant souvent que l'on ne soit jamais amené à rencontré cette personne, et si c'est le cas, on enchainera les histoires en sachant pertinemment que la personne en face de nous n'est pas, et ne sera jamais, la bonne. On cherchera souvent à se persuader du contraire et pourtant on en viendra toujours à la même conclusion, ce n'est pas elle, ce ne sera jamais elle. Mais on reste quand même avec, persuadé que ça viendra avec le temps, persuadé qu'on se trompe, qu'on a tort. Et puis un jour on meurt et on se rend compte que sa vie n'a été qu'une successions de mensonges. Que si on avait été plus patient, peut être qu'on aurait pu être vraiment heureux. J'avais à peine treize ans quand j'ai rencontrée Maël. Je pouvais paraitre jeune, c'est vrai. Inconsciente aussi. Complétement folle sûrement, mais je savais. Je savais que c'était lui. Mon amour pour lui me brulait à petit feu. Je voulais passer chaque minutes, chaque seconde, de mon temps avec lui. Je voulais qu'il me sert dans ses bras encore et encore. Qu'il reste auprès de moi quoiqu'il arrive. C'était ça l'amour, je l'avais compris dès le début. C'était comme si rien autour n'avait d'importance, lui, seulement lui. Au début, les histoires d'amour se ressemblent toutes. Et puis, il y a celle qui prennent fin et celles qui durent. C'est à cela qu'on peut les différencier. Les jours passent, puis les mois, les années. L'amour reste, parfois, il persiste. Mais un jour tout s'arrête, l'histoire s'efface. Alors on tourne la page et on l'a ré-écrit, avec de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues, encore et encore, inlassablement. Espérant que cette fois, l'histoire puisse avoir une fin heureuse. Chacun d'entre nous espère rencontrer le grand amour, il arrive parfois, rarement, de le trouver. Mais peu à peu il s'échappe, sans réellement qu'on sache pourquoi on se retrouve seul. Terriblement seul. J'étais partie. J'avais quitté Monaco et je l'avais quitté lui, par la même occasion. Petit à petit je suis tombé dans la déchéance. Chacune des parcelles de mon humanité brulait peu à peu. Une par une. Sous les flammes de ma haine. J'en voulais au monde entier, j'en voulais à mes parents. Je leur en voulais de nous avoir séparés, de m'avoir écrasée, laminée, achevée, déstabilisée. Je me sentais abandonnée.

Et quand je mourrai que tu le prennes et l’éclates en petites étoiles, dès lors, il embellira tant le visage du ciel que tout l’univers sera amoureux de la nuit, et que nul ne pourra plus adorer l’aveuglant soleil « River t'aime bien tu sais » Arizonna marchait à mes côtés depuis près d'une vingtaine de minutes. Nous nous trouvions dans un quartier de San Francisco réputé, arpentant les rayons des boutiques dans un calme religieux. Elle avait dit cela le plus simplement du monde. C'était comme si elle m'avait demandé mon avis sur la robe de soie bleue qu'elle tenait dans sa main droite. Interloquée, je me stoppais net au beau milieu du rayonnage. Arizonna remarqua ma surprise. « C'est vrai que tu ne le connais pas comme je le connais et je peux te dire une chose, je sais lorsqu'une fille l'intéresse. » Je regardais mon amie les yeux ronds comme des billes. Tous les garçons de notre petite bande semblaient plus ou moins me tourner autour mais j'étais persuadée que c'était seulement parce que j'étais la petite nouvelle du groupe et que bientôt leur intérêt pour moi s'estomperait. « Je suis sûre que tu te trompes » Je secouais frénétiquement la tête, espérant que mon amie ne remarque pas mon embarras. River avait en quelque sorte était mon premier ami à San Francisco, avant que je retrouve Arizonna du moins. Il avait été charmant et m'avait aidé à trouver mes repères. « Ce que tu peux être bornée ! » se récria Aria avant de s'éloigner entre les portants. Je poussais un long et bruyant soupir avant de la suivre. « Je ne suis pas bornée ! » lâchai je en fusillant mon amie du regard. Cette dernière m'adressa un immense sourire. « Appelle ça comme tu veux, mais en attendant, aide moi à choisir. La bleu ou la grise ? » Je lui désignai la robe grise qu'elle s'empressa d'aller essayer. Lasse, je m'assis sur un des fauteuils de cuir à l'entrée des cabines d'essayages. Et si Arizonna avait raison après tout ? Si Arthur était réellement intéressé ? Non c'était ridicule. Et puis il y avait Maël. Ou il y avait eu du moins. Je n'avais pas gardé contact avec lui. J'avais supprimé son numéro de mon cellulaire et effacé de mon ordinateur chacune des photos de nous. A quoi bon souffrir encore plus. J'étais partie. Je ne le verrais certainement plus jamais et peut être m'avait il déjà oublié. Et pourtant, malgré tout cela, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui, de penser à tous ces instants passés ensemble, de penser à cet amour qui me brulait la poitrine chaque fois qu'il était dans les parages. Je ne pouvais m'empêcher de penser à ses bras, à ses yeux, à son sourire, à ses lèvres. Je ne pouvais m'empêcher de penser à nous. « Ouh ouh, Astrée ? Tu m'écoutes ? » la voix d'Aria me fit sortir de mes pensées. Elle se tenait devant moi, les poings sur les hanches et les sourcils froissées. « Désolé, j'étais hum, ailleurs. » Lora soupira avant de tourner sur elle même pour me montrer la robe qu'elle venait d'enfiler. « Elle te va super bien ! » dis je lentement.




Dernière édition par Astrée Chamberlain le Lun 6 Fév - 15:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Astrée Chamberlain

Astrée Chamberlain
ADMINISTRATRICE
BLOW A KISS, TAKE IT BACK.

› messages : 48
› pseudo : retrosmoking
› avatar : candice accola
› crédits : matchbox


A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE Empty
MessageSujet: Re: A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE   A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE EmptyDim 5 Fév - 10:39


Ici je veux fixer mon éternel demeure, et soustraire au joug d’adverses étoiles cette chaire lasse du monde. Mes yeux un dernier regard, Mes bras un dernier baiser, vos lèvres portes de l’âme humaine scellées d’un baiser légitime votre éternel pacte avec le sépulcre.Alors que mes amies et moi nous prélassions dans le jacuzzi du paquebot, des voix s'élevèrent derrière nous. Des voix et un rire. Un rire que j'aurais reconnu entre milles. « Charlotte ? ». Mes trois amies me dévisagèrent perplexes. Je ne pris même pas la peine de leur expliquer la situation et me tournais vers les voix. J'avais vu juste. Quelques secondes plus tard, une longue tige blonde franchit la porte. Charlotte De Vazhielles. Elle avait été ma meilleure amie tout au long de mon enfance à Monaco. Au fil des années notre amitié s'était peu à peu effacée, jusqu'à disparaitre entièrement. Je m'en voulais tellement. Prenant mon courage à demain, je sortis de l'eau et marchais à sa rencontre. « Mon dieu Charlotte, c'est toi ? » Elle interrompit sa conversation et entreprit de me dévisager. Un sourire s'étira alors sur ses lèvres rosés. Pas un sourire que je lui connaissais, non, un sourire narquois, presque hypocrite. « Astrée ? Astrée Chamberlain ? Ce n'est pas possible ! » Elle s'empressa de me serrer affectueusement dans ses bras. Soulagée par cette étreinte, je la serrais à mon tour contre moi. Mes doutes s'envolaient peu à peu. C'était comme si nous avions à nouveau quinze ans, comme si rien n'était arrivé. « On pourrait aller boire un verre au bar ce soir ? » proposai je finalement. Charlotte accepta la proposition et je rejoins mes amies. Le rendez vous était convenu à vingt et une heure. Après une longue douche bouillante, j'entrepris de m'habiller. Il fallait que je lui en mette plein la vue, que je lui montre que malgré le temps, j'étais toujours la meilleure, que j'avais toujours une longueur d'avance. Après avoir revêtu une courte robe noir et laqué mes ongles d'un rouge profond, je me dirigeais vers le bar. J'appréhendais. Et si rien ne se passait comme prévu, si nous n'avions rien à nous dire, si nous n'étions plus les mêmes ? Charlotte arriva alors. Superbe comme à son habitude, mais remarquer que sa robe datait de la saison précédente me mis un peu plus en confiance. Le serveur prit notre commande et Charlotte entama la conversation, tout allait à merveille. Du moins avant qu'elle pose la question fatidique « Alors, tu es ici avec qui ? » Je lui expliquais alors que j'étais en compagnie d'amis rencontrés à San Francisco. A ce moment là, je regrettai amèrement de lui avoir renvoyé la question. « Je suis ici avec des amis également.. Et mon petit ami, tu le connais je pense, il était à l'école avec nous. Maël, Maël de Merteuil » A cette instant précis, je sentis l'univers s'écrouler sous mes pieds. Comment avait elle pu ? Comment pouvait elle.

Sur les ailes légères de l’amour j’ai volé par dessus ces murs, des clôture de pierre ne sauraient barrer la route à l’amour. « Je vais massacrer cette salope ! » m'écriai je avant de frapper du bout de ma canne la balle blanche et par la même occasion remporter la partie de billard. River m'adressa un sourire compatissant avant d'insérer une nouvelle pièce dans la machine. Avec le temps, River était en quelques sortes devenu mon meilleur ami, mon confident. Nous étions plus complices que jamais je n'eus pu l'imaginer et tout cela sans arrières pensées. De mon côté du moins, car les dire de Arizonna n'avait jamais été vérifié et j'ignorai toujours si River avait réellement était amoureux de moi ou non. Mais tout cela était de l'histoire ancienne et nos quinze ans étaient désormais bien loin. « Qu'est ce que tu comptes faire ? » me demanda t'il en riant. Je réfléchis un instant. C'était une bonne question en effet, je commençais à y réfléchir lorsqu'une voix familière s'éleva dans mon dos. Charlotte. « On est ensemble ok ? » m'écriai je très vite. River me regard l'air interloqué avant d'afficher un sourire complice. Accompagné d'un charmant jeune homme, qui s'avérait être Maël, Charlotte entra dans la pièce. « Oh mince, c'est occupé.. » commença mon ancienne amie avant de reconnaitre mes boucles brunes. « Astrée ma chérie, je ne t'avais pas vu ! » Je me retournais pour lui faire face, affichant mon plus beau sourire hypocrite. Maël était en retrait, perdu dans ce qui semblait être une conversation téléphonique, il finit par rentrer à son tour. River, complice, passa alors ses bras autour de ma taille. « Alors c'est elle l'amie dont tu m'as parlé ? Tu ne m'avais pas dis qu'elle était aussi jolie » dit il avec un sourire narquois. Je lui assenai un léger coup de coude dans le côtes. Maël ne semblait pouvoir décrocher son regard de moi. Peut être cherchait il à mettre un nom sur mon visage ? Ou alors, il savait pertinemment qui j'étais, et si ce n'était pas le cas, il le découvrirait bien assez tôt. « Vous n'avez qu'à jouer avec nous, on vient juste de commencer la partie ! » proposai je alors. Maël s'empressa d'accepter, sans détacher son regard de mon visage. Dans les dents Charlotte, songeai je. La partie battait son plein et River et moi menions la partie. Maël qui n'avait pas parlé depuis le début du jeux demanda alors « Et vous êtes ensembles depuis combien de temps ? » River fut le premier à prendre la parole. « Ça commence à faire un bout de temps on est ensemble depuis le lycée, on a commencé à se tourner autour très vite mais on a été un peu plus longs à conclure. Et vous ? » Charlotte s'apprêtait à répondre quand Maël la coupa net. « A peu près pareil à vrai dire » La blonde lui lance un regard surpris avant d'afficher un sourire victorieux. Pour la deuxième fois en deux jours, j'avais l'impression de me prendre un coup de poings dans le ventre. C'était atroce. Il avait su comment me toucher, il avait su comment me faire tomber, comment me blesser. La guerre était déclaré. Il voulait me voir souffrir ? Il n'allait pas y arriver. La flamme de mon amour pour lui était encore brûlante malgré les sept années qui s'étaient écoulé, mais la haine que j'éprouvais pour lui à cette instant était encore bien plus forte.

Mon amour ! Ma femme ! La mort qui a sucé le miel de ton haleine n’a pas encore eu de pouvoir sur ta beauté : elle ne t’a pas conquise ; la flamme de la beauté est encore toute cramoisie sur tes lèvres et sur tes joues, et le pâle drapeau de la mort n’est pas encore déployé là...


J’ai acheté la demeure d’un amour mais je n’en est pas encore pris possession, et je suis moi-même acquise sans encore en jouir.



Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE Empty
MessageSujet: Re: A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE   A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A DREAM IS A WISH YOUR HEART MAKE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ACROSS THE WORLD :: Once upon a time. :: On my way. :: fiches validées-