| | (Olivia.) ▷ Stop and stare. | |
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Olivia Pitchfork
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| Sujet: (Olivia.) ▷ Stop and stare. Jeu 16 Fév - 20:31 | |
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Olivia, Pitchfork. “ Hélas, les femmes ne savent jamais quand le rideau est retombé. Elles veulent toujours un sixième acte et, dès que l'intérêt de la pièce s'épuise, elles se proposent de la poursuivre. Si on les laissait faire, toutes les comédies auraient une fin tragique et les tragédies s'achèveraient en farces. ”
Selena Gomez. - Personnel. - Américaine. | | Olivia, accompagne mon patronyme, Pitchfork. J'en suis fière, de part la banalité de ces deux mots. Je ne suis pas connue, grâce à une quelconque entreprise de mon père. Ni je suis l'objet de moqueries. Du moins, lorsqu'il ne s'agit pas de me surnommer Ollie. Je suis née à San Francisco, un certain trente-et-un décembre. J'ai dix-neuf ans. Je tire mes origines anglaises et polonaises, du côté maternel. Mon travail sur le paquebot ou, l'argent que je pourrais en ramener, servira à la conception de mon jeu vidéo. Ce qui, aussi étrange paraît-il, est mon rêve d'enfant. Je n'ai, actuellement, aucun petit ami. J'ai arrêté mes relations amoureuses, après avoir arrêté mes études. Soit à cause de multiples déceptions dont j'ai pu faire les frais, soit par peur de l'engagement. Je n'ai pas encore, fixé la raison. Mes proches, me qualifient généralement comme quelqu'un d'innaccessible, solitaire et renfermé. Je ne démentirai pas ces idées puisque, la méprise que je ressens vis-à-vis des autres, m'enferme dans ma bulle. Malgré tout, j'arrive à être heureuse. Je fais abstraction du regard d'autrui, des reproches. Je manque également de générosité. Autant matériellement, que de générosité du coeur. Parmi ce portrait légèrement négatif et l'avis subjectif qui me permet de me décrire, je me reconnais quelques qualités. Dont celle d'être passionnée. Je profite, des moments qui me semblent exceptionnels. Je profite, de mes loisirs. Je vis, je tourbillonne sur moi-même. Je me fais plaisir. Il me semble, que c'est l'essentiel. | Bien qu'hétérosexuelle certaine, je défends la cause des homosexuels. Je trouve inacceptable, que sous prétexte d'aimer une personne de même sexe, ils soient rejetés par une majorité de personnes. J'ai fréquenté des gays, avec qui j'ai partagé des choses inoubliables, que je n'ai jamais partagé avec d'autres. Amoureuse de la mode, je ne rate aucune collection, aucune Fashion Week, aucun numéro de magazine spécialisé dans le domaine, aucun créateur, aucun nouveau produit. Je paye, j'achète. À des prix exhorbitants, souvent. Je rembourse mes décifits en travaillant plus, en allant jouer dans un Casino ou, en mentant à ma grand-mère. Je me suis réfugiée dans la drogue, très tôt. Vers mes treize ans. J'ai essayé d'oublier, l'ambiance religieuse dans laquelle j'ai dû baigner jusqu'à ma majorité. Encore aujourd'hui, il m'arrive de toucher à la substance. Cette fois, pour rire, simplement. Cinéphile, je participe régulièrement à des débats. Sur Internet, dans des clubs, suivant mes humeurs, ou le film en question. Je converse, sur les décors, les personnages, le jeu des acteurs, les acteurs eux-mêmes, le réalisateur et, il m'arrive d'imaginer la manière dont le film a été tourné. Un jour, j'ai été dans le public d'une émission de télévision. Je déteste la publicité, que je considère comme une propagande. Je m'insère, quelques fois, dans des manifestations contre cette pratique. J'ai pour principe, qu'il faut que tout le monde achète, ce qu'il a envie d'acheter. Et non pas, ce que les commerçants veulent leur faire acheter. |
- Spoiler:
Prénom. ◭ Coraline. Âge. ◭ Quatorze ans. Pays ◭ France. Où as-tu découvert le forum ? ◭ Bazzart, le grand. Qu'en penses-tu ? ◭ Magnifique. Temps de connexion. ◭ Régulier. Une petite blague ? ◭ Évitons.
Dernière édition par Olivia Pitchfork le Jeu 16 Fév - 21:26, édité 5 fois |
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Olivia Pitchfork
› messages : 3
| Sujet: Re: (Olivia.) ▷ Stop and stare. Jeu 16 Fév - 20:31 | |
| “ Je suis une princesse. Toutes les filles le sont. Tant pis si elles vivent dans de sordides greniers, tant pis si elles sont vêtues de haillons et tant pis si elles ne sont ni jolies ni élégantes ni jeunes. Elles sont toujours des princesses, c’est notre privilège. Votre père ne vous a jamais dit ça ? Vous l’a-t-il dit ?! ”Je montais les escaliers, suivie de près par ma mère. J'avais veillé, plus qu'il ne le fallait pour mon âge. Je défis brièvement ma tresse et, sur le pas de ma porte, je me jetai sur mon lit. J'entendis le rire de ma mère et, je ne pus m'empêcher de rire à mon tour. Je me bordais, la tête plaquée sur mon oreiller, avant de demander timidement. « Il revient bientôt, papa ? » Je connaissais la réponse. Un simple haussement d'épaules. Et des larmes au bord des yeux. Elle croyait pouvoir me mentir mais, elle ne savait pas que je les avais entendu, le jour du départ de mon père. Il n'avait pas pris la peine, de me dire au revoir. Au fond, lui, il savait qu'il ne reviendrait pas avant un moment. Son avocat avait lâchement échoué. Et le juge, fier d'avoir trouvé un coupable, ne s'était pas rendu à l'évidence. À l'école, depuis que mon père était passé dans les journaux, mon maître me demandait comment j'allais. Que mon père, méritait sa peine. Est-ce qu'au moins il connaissait mon père, pour parler de lui, ainsi ? Il n'avait été victime que d'une erreur judiciaire. Il n'y avait pas d'autres explications, aux sanglots graves que j'avais soupçonné, ce fameux jour où il était parti en cellule. Non. Je n'étais ni idiote, ni naïve. C'était le seul reproche, que je pouvais faire à ma mère. Elle ne me croyait pas capable, de comprendre la vie. Ni le monde. Cette réflexion, ne m'empêcha pas de continuer de poser une question. « Tu finis le livre, aujourd'hui ? » J'esquissai un sourire. Ma mère s'assit au pied de mon lit, me jetant un regard plein d'amertume. Ce même regard qu'elle me jetait, quand j'avais eu le malheur de faire une bêtise. Elle me reprochait ma première question, parce qu'elle savait qu'elle ne tiendrait pas le secret plus longtemps. Et ma deuxième, parce que je n'étais jamais raisonnable. Je repoussais la nuit, comme si j'en avais peur. Ses mains fragiles et rugueuses à force de travailler le bois, agrippèrent néanmoins le livre, posé sur ma commode. « À cette heure-ci, les lions, » commença t-elle. J'étais fascinée, par les histoires de mon grand-père. Ma mère m'avait dit, qu'il les avait écrite quand mon oncle était petit. Il en réclamait, plus que tout le monde. Un jour, j'avais voulu plaisanter dessus avec lui, mais il avait semblé vexé. Alors que pour moi, ce n'était pas honteux d'aimer les contes. Ma maîtresse m'avait dit que beaucoup d'adultes en lisaient. Pour se sentir innocent comme l'enfant, à nouveau. Pur. J'avais d'ailleurs réfléchi à ces propos pendant des jours. Ma maîtresse, elle parlait tellement bien. Elle ne se trompait jamais. Tout ce qu'elle disait, était censé. Ça avait été ma maîtresse préférée. Je parlais plus avec elle, qu'avec mes camarades de classe. Pourtant, ils voulaient que je reste avec eux. Et je suis restée avec eux, le jour où j'ai connu mon premier amour. Il m'avait demandé de me cacher derrière la poubelle pour m'embrasser. J'avais trouvé cette demande tellement romantique. Mais, après son bisou, mes lèvres m'avaient pincé toute la soirée et toute la nuit. Ma mère m'avait raconté, que c'était le symptôme de l'amour. Sur le coup, j'avais cru que l'amour était une maladie. Je reportai mon attention sur l'histoire que, déjà, le chapitre se terminait. Ma mère rangea le livre dans une petite caisse, se leva et se pencha au-dessus de moi pour me glisser un bisou sur la joue. Je lui en fis un à mon tour, avant de fermer les yeux. Je l'entendis fermer la porte. Je savais que maintenant, elle allait regarder sa série préférée à la télévision. Elle passait le temps. Elle aussi, rejetait la nuit. Ce moment où elle se glisserait dans les draps que mon père avait déserté injustement, cette place vide à côté d'elle, dans laquelle elle se réfugiait certaines fois pour pleurer. Mais sa tristesse, ne lui avait pas permis de défendre mon père. Je ne la comprenais pas. Je me consolais, en me disant que seule la vie, avait un impact sur nos décisions, nos choix. Et que, finalement, ce n'était qu'un programme informatique, avec tous les codes rentrés à l'avance. Toutes les actions, tous les états. Tous les tournants. Qu'il y avait autant le passé, que l'avenir, aussi vagues ces termes étaient-ils.
Dernière édition par Olivia Pitchfork le Jeu 16 Fév - 22:01, édité 9 fois |
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M. Cléa Lacombe
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A. Selena Davis-Wilden
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| Sujet: Re: (Olivia.) ▷ Stop and stare. Jeu 16 Fév - 20:39 | |
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Zéphyre Tatum-Mills ADMINISTRATRICE T.Mills, T.Milly, T.Million ♥
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| Sujet: Re: (Olivia.) ▷ Stop and stare. Jeu 16 Fév - 22:45 | |
| Selena est super mignonne bienvenue et bon courage pour ta fiche |
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Ginger Fairview ADMINISTRATRICE EVERY TEARDROP IS A WATERFALL.
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| Sujet: Re: (Olivia.) ▷ Stop and stare. Sam 18 Fév - 9:25 | |
| selena. tu es validée, bon jeu ! |
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| Sujet: Re: (Olivia.) ▷ Stop and stare. | |
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| | | | (Olivia.) ▷ Stop and stare. | |
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